Patrimoine bâti
L'église baptiste de Saint-Constant est érigée en 1901 au coût de 420 $. À l'origine, l'église était plus petite qu'elle ne l'est actuellement.
En 1901, un portique à élégantes colonnes de bois couvrait la façade du temple. Les murs de la chapelle étaient en bois, les fenêtres étaient à guillotine et encadrées de chambranles. Le clocher était lui aussi fort élégant à l'époque : il comportait des petits frontons, des colonnettes et une petite flèche de bois tourné. La toiture ainsi que la clocher étaient recouverts de bardeau de cèdre. Aujourd'hui, il ne subsiste plus rien de ces ornements ; les ouvertures ont été changées, de même que les revêtements. L'église fut vraisemblablement modernisée et agrandie dans les années 1960.
Les premiers habitants de Saint-Constant à s'être convertis à la religion des chrétiens évangéliques furent Barnabé et Médard Bruneau en 1852. Plusieurs se joignirent graduellement au culte protestant. Au début, les nouveaux convertis se réunissaient dans les maisons pour pratiquer le culte et après, dans une toute petite école de bois rond. C'est sous le pastorat de Moïse Robert que le culte évangélique se dota d'une véritable chapelle sur la montée Griffin. On y pratique toujours le culte.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale moyenne de cet immeuble repose sur son histoire et son usage. L'église baptiste de Saint-Constant est érigée en 1901. Le culte protestant débute en 1852 à Saint-Constant. Les premiers offices se déroulent dans des maisons privées puis dans une école en bois rond. Ce temple est toujours ouvert au culte de nos jours. Son architecture néoclassique a connu plusieurs transformations importantes. Bien qu'elle soit ancienne, la modernisation de toutes ces composantes altère la lecture de son âge et de son style architectural.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Borne seigneuriale située sur la rue Lanctôt à Saint-Constant. Les lettres gravées « VR » seraient pour Victoria Regina, reine du Royaume-Uni de 1837 à 1901. La borne daterait de 1840 environ.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
Ce bien possède une bonne valeur qui tient essentiellement à son ancienneté et à son histoire. Il s'agirait d'une borne seigneuriale datant de 1840 environ. Elle porte les lettres « VR » signifiant Victoria Regina, reine du Royaume-Uni de 1837 à 1901.
Il s'agit d'un élément très ancien et rare qui mériterait des recherches historiques plus poussées.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Érigée après l'incendie de 1924. Elle fut vraisemblablement construite en 1925. La galerie a été altérée: ses piliers et son garde-corps d'origine ont disparus. Depuis 2001, toutes les ouvertures ont été remplacées par des modèles contemporains et la porte a perdu son imposte, mais les modèles choisis respectent les modèles précédents. Malgré ces modifications réversibles, la maison présente une évolution harmonieuse.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son authenticité et son style architectural. Érigée après l'incendie de 1924, soit vers 1925, cette maison est représentative du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. Elle a conservé certaines composantes dont le revêtement de brique orné de platebandes en brique au-dessus des ouverture, le parement de tôle pincée sur l'auvent et la corniche moulurée, ce qui lui confère une bonne authenticité.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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La maison située au 5, rue Saint-André daterait d'avant 1894. Elle était à l'époque la jumelle de sa voisine de droite, le 3 rue Saint-André. Toutes les composantes actuelles sont de facture contemporaine à l'exception de la corniche moulurée et ses corbeaux.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté et son style architectural. Cette ancienne maison a toit à deux versants présente les caractéristiques de la maison Boomtown. Ce style est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. La faible hauteur de son soubassement témoigne de son ancienneté. Son implantation près de la rue témoigne des maisons de faubourg érigées dans les milieux villageois plus denses où les lots sont petits et serrés. Elle présente une bonne authenticité au niveau de sa volumétrie et de sa composition. Elle a conservé sa corniche moulurée flanquée de corbeaux, sa large galerie à ras le sol protégée d'un auvent indépendant et son toit à gradins.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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L'origine de la maison située au 10-12, montée Lasaline remonte à 1924, alors qu'un grave incendie rasa plusieurs maisons du secteur. Une nouvelle maison fut alors érigée probablement entre 1924 et 1930.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Érigée après 1924, elle témoigne de la maison cubique à toit plat issue de l'architecture vernaculaire industrielle. Le courant cubique est en vogue au Québec dans la première moitié du 20e siècle. Il se caractérise par une toiture plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. Ici, le couronnement présente une multitude de jeux de briques et d'appareillages différents s'étalant sur toutes les façades de la maison. L'importance de ce couronnement est indéniable. On retrouve une fenêtre en saillie sur la façade avant. La galerie épouse sa forme au passage et se prolonge sur la façade latérale. À l'origine, il est probable que la toiture de la galerie ait été supportée par des piliers de brique ou par de gros poteaux de bois carrés. Ceux-ci ont été remplacés par des poteaux de bois plus petits ornés d'aisseliers. Son authenticité demeure relativement bonne.
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En 1922, à l’emplacement de l’école Vinet-Souligny était construite l’école Saint-Antoine, fondée par la communauté religieuse des Soeurs de Sainte-Anne. Notre bâtiment actuel a été érigé en 1953. Plusieurs ajouts à la bâtisse ont été réalisés (jusqu’en 1983) pour la rendre profitable aux enfants du quartier. Son nom a été choisi en l’honneur de Charles-Léon Vinet-Souligny, curé de la paroisse de 1840 à 1861. Les murs de l’école ont vu son personnel acquérir de l’expérience car, plusieurs y ont consacrés toute leur carrière.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
Cet immeuble présente une bonne valeur patrimoniale en raison de son architecture et de son histoire. Il témoigne de l'histoire de l'éducation à Saint-Constant. À cet emplacement, en 1922, l’école Saint-Antoine est fondée par la communauté religieuse des Soeurs de Sainte-Anne. Elle est remplacée en 1953 par l'école actuelle. L'école Vinet-Souligny honnore la mémoire de Charles-Léon Vinet-Souligny, curé de la paroisse de 1840 à 1861. Son architecture témoigne des écoles modernes : soubassement en béton, élévation de deux étages, toiture plate et revêtement en brique. La fenestration est abondante et disposée en bandeaux horizontaux, ce qui répond aux normes d'hygiène et à l'architecture moderne qui préconise les lignes épurées. Le décor dépouillé constitué de lignes horizontales constitue également une caractéristique de l'architecture moderne. L'école est encore utilisée de nos jours et des agrandissements successifs ont permis de répondre aux besoins de la communauté.
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Autrefois, cette maison aurait été une petite maison en bois avec toiture à deux versants. Comme bien d'autres maisons de Saint-Constant, elle aurait été rehaussée d'un étage complet et finie selon le courant Boomtown.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son style architectural et son authenticité. Érigée vers le début du 20e siècle, il s'agirait d'un autre cas de maison au toit à deux versants converties en maison Boomtown et témoignant de l'adaptation des maisons au goût du jour. On retrouve toutes les caractéristiques des maisons Boomtown sur cette demeure : présence de gradins sur les murs latéraux, toiture à un seul versant vers l'arrière, corniche à consoles en façade, galerie à ras le sol sans garde-corps avec toiture à croupe en tôle pincée, volume annexe sur le côté, planches cornières et chambranles en bois. Elle se distingue par son ornementation élaborée au niveau de la longue galerie qui se compose de poteaux en forme de pyramide tronquée supportant la frise à denticule de la toiture de la galerie. L'emploi de fenêtres à guillotine se veut en accord avec l'architecture locale.
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La maison a été rénovée entre 2001 et 2016 : les portes et fenêtres ont été changées ainsi que le revêtement des façades qui semble avoir été remplacé. La maison possède toujours sa volumétrie et ses revêtements d'origine, mais a subi quelques altérations réversibles au niveau de ses ouvertures et prolongements extérieurs. Les fondations ont été refaites surélevant la maison.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son authenticité et son style architectural. Érigée vers le tournant du 20e siècle, cette maison jumelée est représentative du style vernaculaire américain qui remplace progressivement la maison traditionnelle québécoise à partir de la fin du 19e siècle. Elle a conservé sa volumétrie dont le plan compact, l'élévation sur un étage et demi et le toit à deux versants droits, ainsi que des revêtements traditionnels dont la tôle à la canadienne. L'ornementation traditionnelle comprend des planches cornières aux arêtes des murs, à des chambranles autour des fenêtres et à des retours de corniches sur les faces latérales. Aujourd'hui, la maison est incluse dans un nouveau développement résidentiel, ce qui altère sa valeur de position.
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Maison appartenant à Yves Bellefleur, président de la Société d’histoire et de patrimoine de Lignery, en 2001. Selon son propriétaire (en 2001) la maison daterait de 1824. À l'origine, elle se trouvait sur la rue Saint-Pierre, à l'emplacement du numéro civique 235, là où se trouve maintenant une maison construite dans les années 1960. En 1920, alors qu'elle se trouvait sur la rue Saint-Pierre, la maison était la propriété d'un certain Georges Vanier, voisin du docteur Gagnon. La maison fut par la suite déménagée à son emplacement actuel vers 1956.
À partir de photographies anciennes remontant à 1910 et 1920, on aperçoit la maison dans son état original, assez voisin de son apparence actuelle. La demeure était alors dépourvue de galerie en façade. Anciennement, la toiture de la maison était recouverte de tôle à la canadienne.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Selon Yves Bellefleur, lauréat du prix de mérite de l'APMAQ en 1996, la maison aurait été érigée en 1824 sur la rue Saint-Pierre. Sur le plan stylistique, elle s'apparente aux maisons vernaculaires américaines qui remplacent la maison de tradition québécoise au 19e siècle. Elle possède plusieurs des caractéristiques de ce courant, soit le carré de pièce sur pièce assez haut, la toiture à deux versants droits de pente moyenne, la faible largeur des avant-toits et la présence de retours de corniche sur les façades latérales, évoquant le fronton classique. Hormis cet élément de décor et les chambranles des fenêtres, la maison est dépouillée de toute ornementation. La maison a conservé des fenêtres à battants en bois à 6 grands carreaux et un revêtement en bois sur les façades, mais a perdu l'auvent de sa galerie.
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La maison des Lefebvre a été érigée entre 1881 et 1900. La maison a été rénovée en 1951 et en 1999. En 1951, la maison a été avancée plus près du chemin public et a reçu de nouvelles fondations. Par la même occasion, un revêtement de brique a été appliqué sur le rez-de-chaussée de la maison. Il s'agit d'une brique polychrome qu'on retrouve fréquemment à Saint-Constant. D'ailleurs, une autre maison du rang ressemble beaucoup à celle-ci ; le 301, rang Saint-Simon. Vraisemblablement, le garage attaché à la résidence est de facture moderne et aurait probablement été construit en 1999. Un très bel ensemble de bâtiments de ferme se trouvant face à la maison serait appelé à disparaître prochainement.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale de cette maison repose sur son environnement, son ancienneté et son style architectural. La maison Lefebvre est représentative de la maison à mansarde. Ce style est très en vogue en milieu rural au Québec entre 1875 et 1920 notamment en raison du dégagement des combles que procure le toit mansardé offrant ainsi plus d’espace habitable que les toitures à deux versants. La maison daterait ainsi probablement de la fin du 19e siècle. Son brisis recourbé dans le bas constitue une composante unique à Saint-Constant à l'exception de certaines granges. Cependant, la maison ne possède plus aucune caractéristique patrimoniale, ce qui nuit grandement à son authenticité. Un très bel ensemble de bâtiments de ferme se trouve en face. La maison profite d'un cadre rural de qualité.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Maison construite dans les années 1920 (peut-être 1923) à la place d'une petite maison à pignons en bois. Le hangar d'en arrière aurait été construit avec le bois de l'ancienne maison. Anciennement, les fenêtres à guillotine étaient munies de persiennes en bois qui ont malheureusement disparues. Les portes ont été changées entre 2001 et 2016.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Érigée vers 1923, elle est représentative du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. Son volume bas s'élève sur deux étages et est recouvert de brique. On remarque les gradins sur les façades latérales et le couronnement exposant une corniche à consoles en bois. Une étroite galerie à ras le sol court sur deux façades. Son auvent est soutenu par des poteaux tournés munis d'aisseliers. Sur le plan ornemental, on notera la large utilisation des motifs et des jeux de briques sur les murs. Cette maison possède une forte authenticité. Par ses composantes traditionnelles, elle témoigne des modes de construction du début du 20e siècle.
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Ancien bureau de poste jadis situé devant l'église, rebâti presqu'à l'identique après le feu de 1924.
Premier bureau de poste: constitué d'une maison avec toiture à deux versants qui fut rehaussée entre 1894 et 1913. La petite avancée qui se trouvait à droite était antérieure à 1894. C'est dans cette même annexe que la poste tenait ses bureaux. Le premier bureau de poste était tout en bois. On reconnaît sur des photographies le style Boomtown : gradins sur les murs latéraux, corniche moulurée en façade, revêtement de bois avec chambranles et planches cornières, grande galerie en façade. À gauche de la maison se tenait un commerce d'outillage et de machinerie agricoles. Détruit en 1924 lors de l'incendie. Un second édifice est construit, cette fois en brique. Il est fort similaire au premier, mais certaines différences entre les deux bâtiments peuvent être relevées : le nouveau bureau de poste possède un toit plat et une corniche ceinturant le pourtour de ses murs contrairement au premier qui était muni de gradins, le deuxième bâtiment est fortement ressorti du sol à l'inverse du premier et certains détails architecturaux ne sont pas identiques (garde-corps de la galerie, corniches). Il est déménagé sur la rue Mercier dans les années 1970 et les deux propriétés voisines de la rue Saint-Pierre se sont partagées son terrain. Après son déménagement, la maison a reçu un nouveau parement de brique et de nouvelles fenêtres puis ses corniches ont été simplifiées.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son histoire, son usage et son style architectural. Il s'agit de l'ancien bureau de poste de Saint-Constant, jadis situé face à l'église sur la rue Saint-Pierre avant d'être déménagé sur la rue Mercier dans les années 1970. Il s'agit du deuxième bureau de poste, reconstruit similairement au premier à la suite de l'incendie de 1924. Il témoigne de l'histoire de Saint-Constant. Érigé en 1925, le deuxième bureau de poste témoigne du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. Après son déménagement, la maison a reçu un nouveau parement de brique et de nouvelles fenêtres puis ses corniches ont été simplifiées. L'aménagement du terrain et l'ajout de certains détails architecturaux (volets, aisseliers à la galerie, etc.) concourent à mettre le bâtiment en valeur.
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La maison pourrait être antérieure aux années 1920 et témoigner d'une modification fréquente. Effectivement, il n'est pas rare de rencontrer à Saint-Constant des maisons Boomtown qui ont déjà été des maisons à pignons mais qui furent rehaussées d'un étage. Cette intervention qui consistait à supprimer la toiture du carré original et d'y élever un étage complet visait à offrir aux familles grandissantes plus d'espace au niveau des chambres à coucher. La transformation des maisons s'est effectuée entre 1910 et 1930 pour la plupart d'entre elles. Des fenêtres à guillotine à quatre carreaux éclairaient jadis la maison.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son environnement, son style architectural et son authenticité. Elle est représentative du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. La maison présente la majorité des caractéristiques du courant, c'est-à-dire un volume cubique, une corniche à consoles à l'avant, des gradins sur les murs latéraux, une galerie courant sur deux façades et un petit volume annexe intégré à l'ensemble. La maison présente plusieurs caractéristiques patrimoniales d'intérêt, dont son revêtement de brique qui présente des arcs surbaissés en brique au-dessus des fenêtres, sa belle corniche à consoles ornée de caissons de bois, sa grande galerie et sa fondation en pierre.
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Selon un informateur, elle aurait été construite juste avant l'incendie de 1924.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son style architectural et son authenticité. Elle aurait été construite juste avant l'incendie de 1924. Elle est représentative du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. Elle possède la majorité des caractéristiques du courant, c'est-à-dire un volume cubique étroit, une toiture à un seul versant à faible pente inclinée vers l'arrière, une galerie en façade, une corniche au sommet de la façade ainsi que des gradins sur les murs latéraux. La maison possède une bonne authenticité. On y retrouve toujours les fenêtres de bois, la toiture de tôle pincée de la galerie et les portes en bois traditionnelles surmontées de leur imposte.
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Maison de l'évêché, anciennement sur la rue Saint-Pierre (à l'embouchure de la rue de l'Église), déménagée vers 1966-1967.
L'archevêché de Montréal en a été propriétaire de 1902 à 1963. À l'époque, la maison se trouvait sur la rue Saint-Pierre, à l'emplacement actuel de la rue de l'Église. L'origine de cette maison pourrait remonter avant 1860-1870 alors que Joseph Lanctôt était propriétaire du lot 264. En 1892, la maison ainsi qu'une laiterie et une grange se trouvaient sur le lot et le tout appartenait au curé Pierre Bédard. À son décès, le curé Bédard laissa la terre de 7,5 hectares et les bâtiments à l'archevêché de Montréal. En 1963, la municipalité achète la maison dite de l'évêché dans le but d'ouvrir la rue de l'Église. La maison est alors transportée à son emplacement actuel, sur la rue Létourneau. La maison apparaît sur les plans des assureurs de la ville, et ce dès 1894
En se référant à des photographies d'époque on constate qu'à l'origine, la maison portait des traces de l'architecture des maisons traditionnelles québécoises. Sur une photographie des années 1920, on aperçoit la maison dans toute sa simplicité. Elle est construite à ras le sol, fidèlement à la tradition coloniale française et dépouillée de toute ornementation.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son histoire et son style architectural. La maison de l'évêché a appartenu à l'archevêché de Montréal de 1902 à 1963 qui l'a héritée du curé Pierre Bédard. Déplacée dans les années 1960, elle témoigne de l'aménagement de la rue de l'Église. La résidence est représentative du style vernaculaire américain qui remplace progressivement la maison traditionnelle québécoise à partir de la fin du 19e siècle. Elle possède en outre sa volumétrie d'origine, divisée en deux logements contigus. Le toit à deux versants recouvert de tôle pincée, la composition symétrique et la large galerie protégée d'un auvent sont d'autres caractéristiques bien conservées. La maison a connu certaines modifications de nature réversible.
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Suite à une recommandation formulée par l'évêque de Montréal en 1909, la paroisse adopte la résolution de construire un nouveau presbytère. Celui-ci est terminé en 1910, mais disparaît 14 ans plus tard lors de la conflagration de 1924. Suite à l'incendie, un 5ème et dernier presbytère sera construit sur les mêmes fondations que le précédent soit à côté de l'église sur la rue Saint-Pierre.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de ce bien repose sur son histoire, son usage, son style architectural, son authenticité et son contexte. Il s'agit de l'actuel presbytère de Saint-Constant. C'est le cinquième de la paroisse, construit après l'incendie de 1924. Il se trouve sur les mêmes fondations que le précédent, soit à côté de l'église sur la rue Saint-Pierre, sur un vaste terrain boisé, ce qui lui confère une position intéressante. L'actuel presbytère est semblable à son prédécesseur. Il est représentatif d'un type de résidences issu de l'architecture vernaculaire industrielle, soit la maison cubique ou Four Square House. Modèle créé aux États-Unis en 1891 par l'architecte Frank Kidder, il est rapidement diffusé au Canada par les catalogues de plans. Il est constitué d'une forme cubique coiffée d'une toiture à 4 versants à faible pente. Un volume annexe ainsi qu'un garage se retrouvent à l'arrière. On pourrait qualifier le presbytère de monumental, compte tenu de sa taille importante, de son large escalier en façade menant à une porte à deux vantaux, de même qu'à la hauteur de ses plafonds. Une large galerie invitante au coin arrondi court sur deux façades. La toiture de la galerie est soutenue par des poteaux en forme de pyramide tronquée et est couverte de tôle pincée. La toiture est percée d'une lucarne sur le côté droit ainsi que d'une niche en façade. Les murs sont revêtus d'une brique de teinte cerise. On note la présence d'arcs segmentaires en brique au-dessus des ouvertures. La composition est symétrique et régulière.
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La partie plus haute qui juxtapose le presbytère de 1790 est le troisième presbytère de la paroisse. Il a été construit en 1833 et est à l'emplacement du premier presbytère érigé en 1752. Puisque l'église était à l'époque de l'autre côté du presbytère, il est fort probable que la façade principale se trouvait du côté du cimetière. Ce qu'on aperçoit aujourd'hui de la rue de la Fabrique serait en réalité l'arrière du presbytère qui aurait été transformé. En 1960, un architecte émet une recommandation visant à démolir l'ancien presbytère afin d'y construire une salle des loisirs moderne; la décision n'a pas été retenue.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale supérieure de ce bien repose sur son histoire, son ancienneté, son usage, son style architectural, son authenticité et son contexte. Il s'agit du troisième presbytère de la paroisse. Il est construit en 1833 et est à l'emplacement du premier presbytère érigé en 1752. L'héritage colonial français est évoqué ici par la composition des murs en pierre et la pente du toit abrupte. La maison traditionnelle québécoise est quant à elle représentée par la base recourbée des versants de toit, la présence de lucarnes, la largeur importante des avant-toits et le nombre d'ouvertures plus grand que sur la maison coloniale française. L'influence néoclassique très en vogue au 19e siècle est aussi présente dans la conception du presbytère ; on observe la présence d'une relative symétrie, de lucarnes à frontons ornementées de tympans ainsi que de chambranles sculptés. Malgré quelques modifications, l'authenticité demeure bonne et le potentiel de mise en valeur est important. Finalement, le presbytère fait partie du site patrimonial cité par la municipalité de Saint-Constant en 2014, le site des Anciens-Presbytères-de-Saint-Constant.
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En 1750, six ans après la création de la paroisse par Monseigneur Pontbriand, une première église fut consacrée à Saint-Constant. Il s'agissait d'une toute petite église de bois à charpente pièce sur pièce.
La population locale continue de s'accroître considérablement, si bien que le 29 décembre 1795, les paroissiens inaugurent une toute nouvelle église, en pierre cette fois et plus grande que la première. Celle-ci ainsi que la toute première église de Saint-Constant se trouvaient à l'emplacement de l'actuel cimetière.
En 1829, la population locale se chiffre à plus de 4500 âmes et les paroissiens se rendent à l'évidence ; il faut agrandir l'église. Ainsi, en 1835, de vastes travaux de rénovation sont entrepris. Constatant que l'église rénovée de 1795 ne répondait plus à la demande et qu'il fallait agrandir le cimetière, le conseil de Fabrique pris la résolution en 1881 de construire un nouveau temple pour ses fidèles. Celui-ci sera aménagé de l'autre côté de la rue de la Fabrique, afin de dégager plus de terrain pour le cimetière. L'ensemble sera monumental et inspiré du style néogothique avec ses fenêtres en ogive et son clocher effilé.
En 1924, un grave incendie ravagea cette église, le presbytère et une dizaine de maisons avoisinantes. Aussitôt une chapelle temporaire sera érigée en attendant de reconstruire un nouveau temple pour les fidèles. C'est en 1927 que l'église actuelle a été inaugurée. Elle a été reconstruite à même les anciens murs de pierre restants de la conflagration. Les murs ont été arasés à la hauteur des contreforts puis les ouvertures ont été refaites en plein cintre, au lieu de la forme ogivale qui prévalait sur l'ancienne église. Le clocher a aussi été refait, moins haut que le précédent.
En 2017, la Ville de Saint-Constant a offert de nombreux spectacles musicaux dans l'église, qui est reconnue dans le milieu pour ses qualités acoustiques exceptionnelles. En 2018, elle poursuit la bonification de son offre culturelle en présentant une série de quatre concerts à l’église de Saint-Constant : Les Sacrés shows. Véronique Lussier, Bruno Pelletier et Nadja ne sont quelques-uns des artistes a y avoir performé dans les derniers mois.
« Notre église est reconnue dans le milieu artistique pour son acoustique exceptionnelle, et c’est pourquoi nous y organisons dorénavant plusieurs spectacles chaque année. Nous souhaitons par ces initiatives que nos citoyens et les gens de la région puissent profiter de sa splendeur et de sa grande qualité sonore, tout en découvrant notre secteur patrimonial », explique Jean-Claude Boyer, maire de Saint-Constant (mars 2018).
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale supérieure de ce bien repose sur son histoire, son usage, son style architectural et son authenticité. L'église de Saint-Constant est inaugurée en 1927, mais certaines composantes datent de 1880. Ce serait la quatrième église de la paroisse fondée en 1744. Elle est reconstruite à même les anciens murs de pierre restants de la conflagration de 1924. Les murs de l'église sont en pierre à bossage et les diverses arêtes sont soulignées par de la pierre de taille lisse. La sacristie et l'abside ont été réalisés en moellons. Le clocher est de forme carrée et surmonté d'une flèche de forme polygonale. L'église est de facture éclectique, c'est-à-dire qu'on y retrouve un amalgame de courants stylistiques juxtaposés au sein de la même composition. Y sont suggérées quelques traces du style néogothique (contreforts), de timides manifestations classiques (les frises, corniche et colonnes du clocher) et néo-Renaissance (linteaux en arc de cercle avec clef de voûte et le chaînage d'angle) ainsi qu'une dominante romane qui est assurée par la forme simple de l'ensemble, son décor dépouillé, la surface rugueuse de ses murs ainsi que la forme de ses ouvertures en demi-cercle. L'église de Saint-Constant constitue un monument important de la ville. L'église sert toujours de point de repère et de lieu de culte. Elle constitue un témoin de l'histoire locale de Saint-Constant et de la vie de sa population.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Maison non parallèle au chemin public, dû au redressement de la route lors de la fermeture de la rue de la Gare.
Construite vers 1850-1875. La maison voisine - le 277, rue Saint-Pierre - est presque identique à celle-ci. On pourrait également faire un parallèle entre cette maison et le 378, rang Saint-Pierre. Ces deux maisons ont une composition presque identique et elles ont toutes deux une souche de cheminée vraisemblablement en béton moulé.
Entre 2001 et 2016, la maison a été surélevée sur des fondations en béton plus hautes. Aussi les arbres matures qui dataient d'avant 1910 (selon une photo) et la clôture de perche traditionnelle sont disparus au profit d'un plus vaste stationnement.
La maison abrite le Spa Champêtre.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. La maison aurait été construite vers 1850-1875. La maison est d'influence vernaculaire américaine, mais on y perçoit l'empreinte de la tradition québécoise. La composition symétrique des façades, les retours de corniches de même que les chambranles colorés des fenêtres sont d'héritage néoclassique. La toiture de la maison est revêtue de tôle à la canadienne, alors que les murs ont reçu un nouveau parement de plastique. Les chambranles de bois de même que les lucarnes ont été simplifiés. La maison comporte toujours ses fenêtres à battants en bois à six grands carreaux, une cuisine d'été et une souche de cheminée vraisemblablement en béton moulé dont la surface présente de petits caissons en retrait de forme polygonales. La maison abrite désormais un spa.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Le 277, rue Saint-Pierre abrite un restaurant appelé La Carcasse. Malgré les apparences, la maison est presque identique à sa voisine de droite, le 273, rue Saint-Pierre. La construction remonte avant 1894, probablement vers 1875. À l'origine, il y avait une grande galerie en façade. Celle-ci a récemment été fermée en véranda, pour les besoins du restaurant.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
Cette maison constitue un excellent exemple de conservation du patrimoine. Un bel exemple de bâtiment ancien adapté à de nouvelles fonctions, mais ayant conservé ses caractéristiques d'origine. La maison possède la majorité de ses caractéristiques d'origine. La véranda est bien intégrée. La valeur patrimoniale supérieure de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural, son authenticité et son usage. La maison aurait été construite vers 1875. Elle abrite un restaurant, ce qui lui confère une valeur d'usage. Malgré cette transformation de la fonction, l'immeuble présente une forte authenticité. Il témoigne de la maison québécoise influencée par la mode américaine. On y retrouve les caractéristiques ornementales de l'architecture vernaculaire américaine, c'est-à-dire un décor néoclassique comprenant des lucarnes à fronton, des chambranles autour des fenêtres, des planches cornières aux arêtes des murs et une toiture à deux versants droits avec retours de corniche. La petitesse des fenêtres carrées se retrouvant dans les pignons n'est pas sans rappeler les maisons traditionnelles québécoises, alors que les fenêtres à battants en bois à six grands carreaux en constituent une caractéristique importante de même que la cuisine d'été sur le côté gauche de la maison. La maison se retrouve en contrebas de la rue et au milieu d'un vaste terrain paysager contribuant à mettre en valeur le caractère champêtre de la maison.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Cette maison a été restaurée entre 2001 et 2016: le bardeau d'asphalte a été changé pour une tôle profilée, la galerie a été prolongée sur la façade principale, la galerie est protégée d'un auvent et constituée d'éléments en bois sculpté. La porte-patio sur le côté droit a été supprimée et remplacée par une petite fenêtre.
La maison du 304, rang Saint-Pierre est fort semblable aux 450 et 582, rang Saint-Pierre Nord. Les trois maisons se ressemblent à tel point qu'il serait pensable qu'elles puissent dater de la même période, soit vers 1840.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté et son style architectural. Érigée au 19e siècle, la résidence est représentative du style vernaculaire américain qui remplace progressivement la maison traditionnelle québécoise à partir de la fin du 19e siècle. Elle présente un carré de petites dimensions surmonté d'une toiture à deux versants. La porte d'entrée se retrouve sur le côté de la maison et est desservie par une grande galerie. La toiture, quant à elle, est percée de deux petites lucarnes en façade et on retrouve une cuisine d'été en annexe derrière la maison. Il est possible que les lucarnes soient des ajouts postérieurs à la construction de la maison. Le carré de la maison est assez haut - comparativement aux maisons traditionnelles québécoises - et on remarque une certaine symétrie dans la disposition des ouvertures et on note la présence de retours de corniche sur les murs latéraux, inspirés de la mode néogrecque américaine. Elle se démarque par sa vaste galerie protégée circulant sur trois façade et ornée de balustrades, de colonnes sculptées, d'aisseliers et d'une frise ornementale. Plusieurs composantes sont de nature contemporaine, mais notons un retour de la tôle sur le toit et de la galerie traditionnelle en façade. Cette dernière est fort remarquable.
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Cette maison a été construite entre 1881 et 1900. Des traces dans la brique démontrent qu'il y avait une grande galerie en façade. Des travaux ont eu lieu entre 2001 et 2016: changement des fenêtres (de fenêtres composées à manivelle à grand carreaux imitant les anciennes fenêtres à battant), peinture de la toiture, changement du perron pour une longue galerie sur deux façades, changement des portes.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Elle est représentative de la maison à mansarde. Ce style est très en vogue en milieu rural au Québec entre 1875 et 1920 notamment en raison du dégagement des combles que procure le toit mansardé offrant ainsi plus d’espace habitable que les toitures à deux versants. Selon toutes vraisemblances, la maison daterait de la fin du 19e siècle. Elle possède toujours son ornementation riche composée notamment de corniches à modillons, de cheminées recouvertes de tôle à caissons ainsi que les lucarnes ouvragées. Mentionnons que les ouvertures sont à arc surbaissé, à l'exception des portes et des deux fenêtres perçant le sommet des murs pignon qui sont en plein cintre, une autre caractéristique du style Second Empire. La maison a connu certaines modifications demeurant réversibles.
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Sur une photographie des années 1960-1970, on aperçoit la grande demeure de villégiature qui semble être revêtue de brique rouge, comporte une toiture de tôle à la canadienne, une corniche à consoles, des persiennes de bois, une longue galerie en partie fermée en véranda ainsi que des bâtiments secondaires typiques de la région.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son environnement, son style architectural et son authenticité. Elle est issue du style Second Empire, fort prisé par la bourgeoisie entre le milieu et la fin du 19e siècle. Opulente et bourgeoise, la maison témoigne souvent de l'aisance de son premier propriétaire. La maison d'influence Second Empire est caractérisée par une toiture mansardée composée de deux parties distinctes, soit le brisis et le terrasson. Il s'agit ici d'une variante de la maison d'influence Second Empire avec un plan carré de grandes dimensions, une mansarde à quatre versants, une longue façade symétrique ombragée par une galerie ainsi que de multiples fenêtres et lucarnes. Il s'agit d'un type de bâtiment très rare à Saint-Constant. Malgré plusieurs modifications, elle possède une bonne authenticité au niveau de sa volumétrie et de sa composition. Elle a fait l'objet d'une restauration entre 2001 et 2016. Elle bénéficie en outre d'un environnement rural la mettant en valeur.
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Sur une photographie d'époque incluse au dossier, on remarque que les fenêtres étaient jadis recouvertes de persiennes de bois peintes en blanc et qu'un garde-corps polychrome ceinturait la galerie.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur sa position, son style architectural et son authenticité. Elle est représentative du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930. Il se caractérise par une toiture à faible pente ou plate, un plan rectangulaire et une ornementation concentrée dans la partie supérieure de la façade au moyen d'une corniche ou d’un parapet ornementé. Elle présente un volume cubique, une corniche au sommet de la façade, des gradins sur les murs latéraux et une galerie à ras le sol. Son ornementation est plutôt élaborée. On dénombre plusieurs jeux de brique sur les murs, de petites impostes au-dessus des portes et des ouvertures à arc surbaissé. Malgré quelques modifications, cette maison présente une bonne authenticité. Par ailleurs, elle est implantée en milieu rural.
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La maison située au 378, rang Saint-Pierre fut vraisemblablement construite vers 1850.
Il y a 45 ans, la maison était recouverte de papier brique et la majeure partie de décor de ses premiers jours était toujours présent. Il y avait des chambranles sculptés autour des fenêtres des lucarnes, de même qu'une frise à denticules sous les pignons, une corniche moulurée en bordure du toit, des fenêtres à battants en bois à six grands carreaux et une toiture de tôle pincée qui est heureusement toujours présente. Récemment (sic), les murs de la maison ont été recouverts d'un revêtement moderne et les fenêtres ont été encadrées de volets à motif de trèfle. Les deux cheminées qui percent la toiture principale sont en béton. Leur souche présente une surface ornée de caissons moulés à motifs polygonaux. Il subsiste bien peu de cheminées de ce genre à Saint-Constant. On en retrouve une identique sur le 273, rue Saint-Pierre. Le parallèle entre ces deux maisons peut visiblement être fait, puisque leur forme est presque identique et que leur répertoire ornemental était à l'origine le même.
Entre 2001 et 2016, toutes les ouvertures ont été changées.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et sa position. En effet, la maison profite d'une imposante marge de recul et on y accède par une passerelle en bois qui enjambe la rivière Saint-Pierre. De plus, un bâtiment secondaire en bois ajoute de l'intérêt à la propriété. La résidence est représentative du style vernaculaire américain qui remplace progressivement la maison traditionnelle québécoise à partir de la fin du 19e siècle. Elle pourrait dater du milieu du 19e siècle. Sa toiture est à deux versants droits et est percée de deux lucarnes, jadis ornementées. On note une grande rigueur symétrique dans la composition des façades, une règle issue de l'influence néoclassique. Cette symétrie se répercute dans l'alignement des fenêtres et des lucarnes, de même que par les deux cheminées placées chacune à une extrémité de la toiture. Citons également les autres caractéristiques des maisons de ce type : grande galerie en façade protégée par un auvent indépendant, présence des retours de corniche dans les murs pignon rappelant le fronton classique, larmier court. Les deux cheminées qui percent la toiture principale sont en béton. Leur souche présente une surface ornée de caissons moulés à motifs polygonaux. Il subsiste bien peu de cheminées de ce genre à Saint-Constant.
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L'origine de la maison située au 400, rang Saint-Ignace pourrait remonter aussi loin qu'à 1825. Plusieurs générations de Saint-James se sont succédées dans cette maison.
En consultant des photographies datant de 1973, on constate qu'un décor de facture néoclassique agrémente la maison. Ce dernier est composé de corniches moulurées, de linteaux de bois à denticules (aujourd'hui recouverts), de retours de corniches sur les murs latéraux et d'une frise en forme de vague qui court sous la corniche (disparue). Il est fort probable que l'ornementation a été mise en place au même moment que le revêtement de brique. Selon un ancien propriétaire, la brique qui recouvre la maison proviendrait de la briqueterie de Laprairie. Celle-ci fut établie en 1886. On pourrait donc en conclure que le parement de brique aurait été installé entre 1886 et 1900. Une grosse souche de cheminée néogothique composée de la même brique perce la toiture.
La maison a subi quelques rénovations au fil des ans : l'ornementation a été simplifiée, quelques éléments de décoration ont été supprimés et les fenêtres ont été changées. Entre 2001 et 2016, le bardeau d'asphalte sur le toit a été remplacé par une tôle gaufrée, les retours de l'avant-toit ont été supprimés, les linteaux des façades latérales sont disparus.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son environnement. L'origine de cette maison pourrait remonter aussi loin qu'à 1825. Plusieurs générations de Saint-James s'y sont succédées. La résidence est représentative de la maison traditionnelle québécoise qui domine le paysage bâti des campagnes et des villages québécois pendant la majeure partie du 19e siècle. On y retrouve effectivement plusieurs caractéristiques issues de cette première architecture québécoise proprement dite, dont la forme du toit à deux versants à base recourbée qui se prolonge en un large larmier au-delà des murs afin d'éloigner les eaux de pluie pouvant les endommager. Une grande galerie ombrage la façade principale. La structure en pièce sur pièce est revêtue de brique qui proviendrait de la briqueterie de Laprairie, établie en 1886. La maison est implantée en milieu rural, dans un verger, et entourée de bâtiments secondaires d'intérêt.
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Selon Yves Bellefleur, président de la Société d’histoire et de patrimoine de Lignery, cette résidence serait très ancienne (1775). Ce serait même l'une des dernières - avec le 27, montée des Bouleaux et le vieux presbytère de 1790 - à avoir été construite à la même période que la fondation de la paroisse de Saint-Constant.
La maison présente des caractéristiques issues de la première architecture en Nouvelle-France. La façade principale est orientée franc sud et est donc non parallèle à la route. À l'époque, les anciens étaient plus soucieux de construire près des cours d'eau que près des chemins et c'est le cas ici, puisque la rivière de la Tortue serpente à travers les terres non loin de là.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son architecture, son authenticité et sa position. Érigée vers 1775, c'est une des maisons les plus anciennes de Saint-Constant. Il s'agit là d'une des dernières maisons d'influence coloniale française à subsister sur le territoire de la ville. La maison présente plusieurs caractéristiques issues de la première architecture en Nouvelle-France. La façade principale est orientée franc sud et est non parallèle à la route. Elle est près d'un cours d'eau, la rivière de la Tortue serpentant à travers les terres de la propriété. On y retrouve une toiture très pentue, sans lucarne et se prolongeant en versants à base recourbée. La faible saillie des larmiers signale que la construction est antérieure aux maisons traditionnelles québécoises apparues vers 1820. Une seule petite fenêtre éclaire les combles. Au rez-de-chaussée, la majorité des ouvertures se trouvent du côté sud. On ne note aucune symétrie particulière dans la disposition des ouvertures. La maison possède toujours ses fenêtres à battants à 10 carreaux qui sont ombragées par des volets de bois. Compte tenu de l'âge de la maison, il est probable que la charpente de toit soit fort complexe et donc d'un grand intérêt. La maison est inhabitée et en piteux état. Plusieurs interventions sont requises afin de préserver ce précieux héritage.
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Selon toutes vraisemblances, la maison daterait des années 1900-1920 environ, lorsque les maisons à toit plat firent leur apparition.
Selon nos sources, c'était probablement une terre ancestrale des Lefebvre établis à la Tortue au milieu du 18e siècle. La maison, déménagée au 410 Saint-Ignace, provenait probablement de cette terre. La grange située près de la maison est du 18e siècle et constitue le seul témoin d’une grange de cette période dans tout le MRC de Roussillon.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur sa position, son style architectural et son authenticité. Érigée au début du 20e siècle, elle témoigne de la maison à toit plat, évolution de la maison Boomtown à toit en pente issue de l'architecture vernaculaire industrielle. Elle possède les principales caractéristiques de ce type de maisons, c'est-à-dire qu'elle est composée d'un volume cubique à toit plat, le périmètre de ses murs est ceinturé d'une large corniche à consoles ouvragées et ses façades sont régies par une parfaite symétrie. La maison possède toujours un bon degré d'authenticité. Au nombre des caractéristiques patrimoniales, mentionnons la belle corniche à consoles ornée de rinceaux et de moulures, les linteaux des fenêtres à motif de losange, les fenêtres à guillotine à 12 petits carreaux à l'étage, le soubassement en pierre de taille. Le terrain ajoute de l'intérêt à la propriété, car la maison est implantée avec une marge de recul importante, en bordure de la rivière de la Tortue et est ombragée par des arbres matures. Des bâtiments secondaires traditionnels en bois complètent la propriété.
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La maison sise au 518, rang Saint-Régis Nord aurait été construite en 1849 et son premier occupant aurait été un dénommé Alphonse Lanctôt.
Sur une photographie des années 1940, on aperçoit la maison dans son état original. Elle possédait alors des fenêtres à six grands carreaux, un revêtement de larges planches verticales et une toiture de bardeau de cèdre. Avant les récents travaux de rénovation, la maison reposait sur un soubassement en pierre peu relevé du sol, comme on le retrouve sur les maisons traditionnelles québécoises. La fondation comportait également un mur de refend au centre de la maison sur lequel venaient se reposer les grosses poutres du plancher. Les murs, quant à eux, étaient recouverts de bardeau d'amiante-ciment. La maison a été rénovée et à cette occasion, elle a reçu une nouvelle fondation, un parement de brique, un nouveau toit de tôle pincée ainsi que de nouvelles fenêtres.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son environnement, son ancienneté et son style architectural. Elle aurait été érigée vers 1849 par Alphonse Lanctôt. Il s'agirait d'une maison traditionnelle québécoise qui domine le paysage bâti des campagnes et des villages québécois pendant la majeure partie du 19e siècle. Elle a connu quelques modifications, mais son volume modeste, le carré en pièce sur pièce assez bas, la toiture de tôle dépourvue de lucarne et recourbée dans le bas ainsi qu'une certaine symétrie dans la disposition des ouvertures demeurent caractéristiques de cette période. La maison est éloignée du chemin et entourée de bâtiments secondaires dispersés autour de la maison. De ce nombre on note un garage, quelques remises, un ancien poulailler et un laboratoire à miel.
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L'origine de la maison pourrait remonter à 1850. En comparant l'état actuel de la maison avec une photographie datant du début des années 1900, on est en mesure de constater que la galerie avant a été supprimée et une grande lucarne a été construite.
Les propriétaires en 2001 ont hérité de la maison en 1999.
Toiture de tôle à la canadienne en dessous de la membrane de toit.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Elle pourrait avoir été érigée vers le milieu du 19e siècle. Elle est représentative du style vernaculaire américain qui remplace progressivement la maison traditionnelle québécoise à partir de la fin du 19e siècle. Elle possède une fondation peu relevée du sol, des planches cornières aux arêtes des murs, des chambranles en bois autour des fenêtres et une toiture à deux versants droits. Malgré des modifications assez importantes, la maison possède un bon niveau d'authenticité. Effectivement, la maison possède toujours son revêtement de planches de bois horizontales, des fenêtres à guillotine et des contre-fenêtres à carreaux en bois, ses deux cheminées latérales, son hangar attaché et son ornementation.
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Les ouvertures ont été changées sans égard pour le modèle original à guillotine et les galeries ont été refaites. Sur une photographie de la maison prise vers 1980, on remarque que la galerie comportait des bases de piliers en brique surmontées de colonnes de bois en forme de pyramide tronquée ainsi qu'un garde-corps de fer forgé ornemental.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son environnement, son style architectural et son authenticité. Elle est représentative d'un type de résidences issu de l'architecture vernaculaire industrielle, soit la maison cubique ou Four Square House. Modèle créé aux États-Unis en 1891 par l'architecte Frank Kidder, il est rapidement diffusé au Canada par les catalogues de plans. Le courant cubique est apparu vers les années 1920 à Saint-Constant. La plupart des caractéristiques du courant se retrouvent sur cette maison. Le volume principal est de forme cubique, surmonté d'une toiture en pavillon, les façades sont régies par une parfaite symétrie, les murs sont recouverts de brique, les ouvertures à arc surbaissé sont surmontées de plate-bandes en brique et des galeries ombragent les deux entrées de la maison. Un volume annexe intégré à l'ensemble se retrouve du côté gauche de la maison. La toiture de tôle à la canadienne a été préservée ainsi que la grille faîtière sur le sommet du toit, les impostes surmontant les portes de même que les avant-toits composés de petites planches embouvetées. Ainsi, malgré quelques modifications, elle possède une bonne authenticité. Finalement, elle est entourée de bâtiments secondaires d'intérêt et elle est implantée dans un milieu rural de qualité.
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Probablement construite vers 1850. Il y a 45 ans la maison présentait un revêtement de brique, des fenêtres à guillotine, une galerie et des annexes du côté gauche, ce qui constitue en fait des ajouts apportés au fil des ans. Donc, lors des travaux de restauration, la maison fut ramenée plus près de son état original d'il y a 150 ans. Vers 2001, la maison a reçu un tout nouveau revêtement de toiture. Effectivement, le bardeau d'asphalte a cédé sa place à une toiture en tôle pincée.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Probablement construite vers 1850, la résidence est représentative de la maison traditionnelle québécoise qui domine le paysage bâti des campagnes et des villages québécois pendant la majeure partie du 19e siècle. La maison a un carré de pièce sur pièce assez bas et peu ressorti du sol, une toiture à deux versants recourbée et des fenêtres à battants en bois. En façade, les poutres du plancher de l'étage se prolongent hors du mur, ce qui constitue une caractéristique fort intéressante mais assez rare. On retrouve sur la maison des éléments de décor intéressants, dont le portail autour de la porte d'entrée avant, les chambranles en bois autour des fenêtres, les planches cornières et les frêles consoles disposées en paire sur les arrêtes des murs. Cette maison a connu une restauration exemplaire lui redonnant notamment une tôle pincée sur la toiture. En plus, la maison jouit d'un cadre champêtre intéressant.
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La maison située au 685, rang Saint-Pierre Sud est une des maisons les plus anciennes de Saint-Constant et la seule à être construite en pierre, exception faite du vieux presbytère. Son origine remonterait à avant 1800, probablement vers 1775. Elle présente des similitudes fort remarquables avec le vieux presbytère de la paroisse, construit en 1790. Effectivement, les deux bâtiments semblent avoir été construits avec le même type de pierre, présentent des dimensions semblables, des façades à tout le moins identiques ainsi que des fenêtres du même type et de même gabarit.
Depuis la tempête de verglas de 1998, il semblerait que la maison soit inhabitée et non chauffée.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale supérieure de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Il s'agirait de l'une des plus vieilles constructions de Saint-Constant et la seule construite en pierre avec le vieux presbytère. Son origine remonterait à avant 1800, probablement vers 1775. Elle présente des similitudes fort remarquables avec le vieux presbytère de la paroisse, construit en 1790. Cette maison combine deux influences stylistiques différentes. La première - et la plus présente - est l'influence coloniale française. L'utilisation de la pierre, la disposition asymétrique des fenêtres, la faible hauteur de la porte d'entrée avant et la présence d'esses sur les murs latéraux en sont les témoins les plus éloquents. De par la forme du toit peu abrupte, on remarque qu'une nouvelle tendance tend à s'installer : la maison traditionnelle québécoise. Son authenticité est importante, mais son intégrité est menacée puisque depuis la tempête de verglas de 1998, il semblerait que la maison soit inhabitée et non chauffée.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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La maison daterait de 1923 selon l'occupant présent en 2001. Toutes les composantes semblent être d'origine.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Érigée vers 1923, elle est représentative du style Boomtown qui est en vogue au Québec de 1880 à 1930 et qui apparaît dans la région vers 1900-1920. Il se caractérise par un volume principal cubique avec toiture à un seul versant incliné vers l'arrière, présence d'une corniche et d'une galerie à ras le sol en façade, présence de gradins sur les murs latéraux ainsi que d'un volume annexe intégré à l'ensemble. On dénombre plusieurs éléments d'intérêt sur la maison, dont les fenêtres à guillotine en bois, les portes de bois surmontées d'un imposte, les plates-bandes en brique arquées, les jeux de brique sous la corniche à modillons en bois, la galerie avec piliers toscans, la toiture de tôle pincée ainsi que le hangar latéral. Le hangar attaché à la maison est une composante fréquente en milieu rural à Saint-Constant. La maison possède un excellent état d'authenticité, mais requiert des travaux d'entretien de ses composantes. Son état physique altère sa valeur patrimoniale globale.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive
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Selon les propriétaires en 2001, la maison daterait de 1831.
Il est rare de voir des maisons de cet âge avec un décor aussi raffiné, ce qui pourrait laisser présager que l'ornementation fut ajoutée plus tard, probablement durant l'époque victorienne (1837-1901).
En 2016, la maison a perdu de son authenticité. Le hangar attaché a fait place à un volume annexe disproportionné abritant un triple garage au rez-de-chaussée et un étage, les fondations en pierre sont disparues et la maison a été surhaussée, les portes et fenêtres jadis en bois ont été changées pour des modèles contemporains et les chambranles sont disparus.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté et son style architectural. Elle aurait été érigée vers 1831. Cette maison a probablement évoluée au gré des modes et des évolutions technologiques. Elle possède un plan en "L" qui est défini par un corps de logis principal avec pignon sur rue et une cuisine d'été latérale. Les deux ailes du bâtiment sont dotées d'une galerie en façade. Ce qui est notable sur cette résidence, c'est la place accordée à l'ornementation. Son décor raffiné laisse présager que l'ornementation fut ajoutée plus tard, probablement durant l'époque victorienne (1837-1901). Au nombre des éléments de décor prenant place sur la maison, mentionnons les chambranles autour des ouvertures, les frises à denticules, les dentelles de bois, les aisseliers et les poteaux tournés des galeries. La maison possède toujours sa toiture de tôle, son revêtement de bois et une partie de son ornementation, mais elle a connu des altérations importantes récemment qui amoindrissent sa valeur patrimoniale. Son authenticité est partielle et à la baisse.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Il serait ici hasardeux d'avancer une date de construction pour cette maison, compte tenu du peu d'information disponible à son sujet. Toutefois, il est probable que la maison ait été construite entre 1860 et 1900.
Entre 2001 et 2016, les ouvertures ont été changées, mais les modèles choisis conviennent bien. Les contre-portes sont disparues. Une balustrade en bois a été ajoutée. Une cheminée a été rétablie.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de cette maison repose sur son ancienneté, son style architectural et son authenticité. Elle pourrait avoir été érigée dans la deuxième moitié du 19e siècle. La résidence est représentative du style vernaculaire américain qui remplace progressivement la maison traditionnelle québécoise à partir de la fin du 19e siècle. Ainsi, elle présente des façades symétriques, des corniches moulurées et des retours de corniches sur les murs pignons, une galerie en façade et une cuisine d'été. Le hangar attaché est une caractéristique fréquente en milieu rural à Saint-Constant. On y retrouve plusieurs caractéristiques patrimoniales d'intérêt dont le soubassement en pierre, la toiture de tôle à la canadienne, la galerie en façade, les portes de bois, les aisseliers, la balustrade et les corniches moulurées. Bien qu'il ne soit probablement pas d'origine, le revêtement de brique confère à la maison un charme pittoresque intéressant. Bien que tous les éléments ne soient pas d'origine, cette maison présente une évolution harmonieuse. Cette propriété est d'une grande authenticité et présente un intérêt patrimonial important.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Autrefois, ce calvaire était situé au 93, rue Saint-Pierre.
Le calvaire aurait été restauré en 2015 et changé de place pour se trouver derrière l'église et le vieux presbytère.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de ce bien repose sur son authenticité, sa position et son intérêt ethnologique. Les calvaires et les croix de chemin sont présents dans les territoires ruraux du Québec et témoignent de l’appartenance des paroissiens à la religion catholique. Ils sont traditionnellement implantés à un endroit stratégique, près d’une école de rang ou à une intersection. Ils commémorent souvent un événement ou un personnage illustre. Ce calvaire a été déplacé de son emplacement originel de la rue Saint-Pierre en 2015 et fait partie désormais du noyau historique religieux de Saint-Constant. Il jouxte le cimetière et les anciens presbytères qui constituent un site historique cité par la ville. Les croix et calvaires tendent à disparaître faute d'entretien. Ce calvaire témoigne des représentations plus récentes avec une croix en métal plutôt qu'en bois, sur socle en béton avec statue polychrome. Le calvaire a été restauré en 2015.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Mausolée H. Lanctôt et mausolée Alphonse Lanctôt. Ce dernier contient le tombeau de Gustave Lanctôt. Gustave Lanctôt : (1883-1975) historien qui fut conservateur des archives du Canada. Il est aussi journaliste et soldat. Il a reçu notamment le prix du gouverneur général en 1963 et en 1967, il est Officier de l'Ordre du Canada. Il est membre de la légion d'honneur. " Il est l'archiviste fédéral de 1937 jusqu'à sa retraite en 1948. Son abondant travail historique s'étend sur plus de 40 ans. Ses principaux ouvrages sont François-Xavier Garneau (1926), Histoire du Canada (1960-1964) et Montréal sous Maisonneuve (1966)."
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
Les deux caveaux funéraires de la famille Lanctôt présentent une valeur patrimoniale supérieure en raison de leur intérêt ethnologique, de leur localisation et de leur lien avec un personnage historique. Gustave Lanctôt (1883-1975) est un historien qui fut conservateur des archives du Canada. Il est aussi journaliste, soldat et l'archiviste fédéral de 1937 jusqu'à sa retraite en 1948. Son abondant travail historique s'étend sur plus de 40 ans. Il est récipiendaire de plusieurs prix et distinctions. Par ailleurs, les mausolées témoignent d'une pratique ancienne par laquelle les croyants désiraient se distinguer dans la mort et afficher une image de richesse. Les constructions en pierre sont en lien avec cette image de puissance et de solidité. L'édifice évoque à la fois une maison, car c'est un lieu privé de repos, et un petit lieu de culte par sa forme et ses signes religieux, dont la croix qui domine le pignon. Les mausolées sont situés dans le cimetière de Saint-Constant inauguré vers 1752. Finalement, les édifices possèdent une bonne authenticité et leur architecture présente les formes et matériaux typiques des institutions ou maisons de notables.
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La chapelle était auparavant dans le cimetière, sur le lot de Moïse Longtin. Le petit volume est de 25 pieds sur 14 et s'élève à 35 pieds au niveau du clocher.
En 1918, un évêque de Montréal constate que la petite chapelle de Saint-Constant, alors sise dans le cimetière, nécessite d'importants travaux. Il mentionne également que la chapelle n'a guère d'utilité et qu'avec l'accord de la famille qui en est propriétaire, elle pourrait être démolie. La petite chapelle, construite dans les années 1860 par Moïse Longtin, a toutefois été rénovée par Monsieur le curé Cloutier (1924-1934) et a été baptisée chapelle Saint-Joseph. En 1965, P. Émile Martin cède la chapelle qu'il a héritée de ses parents à la Fabrique à condition que celle-ci en demeure l'unique propriétaire. En 1966, la petite chapelle - qui est alors centenaire - a un éminent besoin de réparations et la Fabrique n'a pas les moyens de la restaurer. Ce sont des paroissiens qui assument les réparations. La chapelle est alors déménagée sur les terrains de la Fabrique - voisin du vieux presbytère - puis restaurée.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale supérieure de ce bien repose sur son histoire, son ancienneté, son style architectural, son authenticité et son contexte. La chapelle Saint-Joseph est érigée au milieu du 19e siècle par Moïse Longtin. Elle est restaurée dans les années 1960. Elle présente un bon état physique et une excellente authenticité. La chapelle Saint-Joseph comporte une structure de pièce sur pièce assemblée à queue d'aronde. La toiture à deux versants à base recourbée est surmontée d'un petit clocher habillé de feuilles de tôle. Les murs de la chapelle sont en planche de bois posées à clins et peintes en blanc. Les quatre fenêtres sont à battants à petits carreaux. En façade, on retrouve une porte à arc surbaissé à double vantail ainsi qu'une niche abritant une statuette, vraisemblablement de Saint-Joseph. Elle témoigne de l'architecture vernaculaire et des modes de construction traditionnels. Elle rappelle également la grande dévotion des catholiques et la construction des chapelles familiales et des mausolées. Finalement, la chapelle fait partie du site patrimonial cité par la municipalité de Saint-Constant en 2014, le site des Anciens-Presbytères-de-Saint-Constant. La chapelle Saint-Joseph se trouve sur la rue de la Fabrique entourée de l'église, du cimetière et des vieux presbytères.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de ce bien tient à son histoire, son usage et son environnement. Le cimetière baptiste de Saint-Constant témoigne de la présence de membres de confession protestante baptiste dans la communauté. Le culte protestant débute en 1852 à Saint-Constant. Les premiers offices se déroulent dans des maisons privées puis dans une école en bois rond. L'église baptiste de Saint-Constant est érigée en 1901 sur le montée Griffin à environ 1km du cimetière. Le cimetière de petite taille est implanté entre le chemin de la Petite-Côte et la rivière de la Tortue. Il est encerclé d'une clôture métallique de conception contemporaine. À l'intérieur on retrouve un muret de pierre des champs et de fer forgé.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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"Le site est le lieu de fondation de la paroisse Saint-Constant le 5 novembre 1744. Une première église y aurait été bénie en 1750, tandis que le cimetière actuel serait, quant à lui, utilisé depuis 1752. [...] "
LEBLANC, Diane. Histoire de Saint-Constant 1752-2002. Saint-Constant, 2002.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La valeur patrimoniale supérieure de ce bien repose sur son histoire, son ancienneté, son usage, son authenticité et son contexte. Le cimetière paroissial de Saint-Constant est encore utilisé de nos jours. Inauguré vers 1752, il témoigne de la fondation de la paroisse et du village. Il est adjacent au site patrimonial cité par la municipalité de Saint-Constant en 2014, le site des Anciens-Presbytères-de-Saint-Constant. Le cimetière comprend des caveaux funéraires en pierre et une croix en métal. Il entoure l'église, la chapelle Saint-Joseph et les presbytères. Il s'agit d'un noyau religieux complet représentatif des noyaux religieux catholiques des villages du Québec.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
Cette croix de chemin possède une bonne valeur patrimoniale reposant notamment sur sa valeur ethnologique et sa représentativité pour ce type de bien. Les croix de chemin sont présentes dans les territoires ruraux du Québec et témoignent de l’appartenance des paroissiens à la religion catholique. Elles témoignent de la foi religieuse et des pratiques traditionnelles des catholiques. Elles étaient érigées pour diverses raisons. Elles sont traditionnellement implantées à un endroit stratégique, près d’une école de rang ou à une intersection, ou près d'une résidence. Elles commémorent souvent un événement ou un personnage illustre. Elles sont souvent construites en bois, comme celle-ci, et les extrémités de la traverse et le sommet de la hampe sont sculptés et l'axe arbore un coeur flamboyant. Celle-ci est implantée en milieu rural, entre le rang Saint-Pierre et la rivière Saint-Pierre en face d'une résidence. Les croix et les calvaires constituent un patrimoine de plus en plus rare.
La croix est actuellement menacée par son état précaire.
Des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour en connaître davantage sur son origine.
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Don de Monsieur Hervé Favreau en 1963. Elle remplace une croix de bois peinte en noir qui se trouvait au même endroit. La présente croix est plantée sur le lot réservé pour l’inhumation des curés désireux de reposer parmi leurs paroissiens.
La croix est située dans le cimetière de Saint-Constant inauguré vers 1752.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
La bonne valeur patrimoniale de ce bien repose sur son authenticité et son contexte. La croix est située dans le cimetière de Saint-Constant inauguré vers 1752. Le cimetière fait partie du site patrimonial cité par la municipalité de Saint-Constant en 2014, le site des Anciens-Presbytères-de-Saint-Constant. L'église, la chapelle Saint-Joseph et les presbytères font partie du site. La croix de métal du cimetière fait partie d'un noyau religieux complet représentatif des noyaux religieux catholiques des villages du Québec.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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Elle a été érigée par la famille Robidoux, probablement au début du 20e siècle. Dans son testament de 1925, Emery Robidoux demandait à sa succession de continuer à entretenir la croix.
Selon une photo ancienne, elle était autrefois entourée d'une clôture, elle comportait des pinces et/ou des clous sur la traverse et le coq et la flèche n'y étaient pas. Il semble qu'elle comportait une niche.
Le coq et la flèche ont changé de direction en 2016.
Ce qui constitue sa valeur patrimoniale :
Cette croix de chemin possède une valeur patrimoniale supérieure reposant notamment sur sa valeur ethnologique et sa représentativité pour ce type de bien. Les croix de chemin sont présentes dans les territoires ruraux du Québec et témoignent de l’appartenance des paroissiens à la religion catholique. Elles témoignent de la foi religieuse et des pratiques traditionnelles des catholiques. Elles étaient érigées pour diverses raisons. Elles sont traditionnellement implantées à un endroit stratégique, près d’une école de rang ou à une intersection, ou près d'une résidence. Elles commémorent souvent un événement ou un personnage illustre. Elles sont souvent construites en bois. Les croix et les calvaires constituent un patrimoine de plus en plus rare. Celle-ci est représentative des croix aux instruments de la passion et elle comprend la lance et l'éponge. Elle est surmontée d'un coq posé sur une flèche. Le coeur central est entouré d'un motif de soleil en couronne. Elle est peinte en blanc et ses extrémités et motifs sont peints en rouge. Elle se démarque dans le paysage.
Bien que ce bâtiment fasse partie de l'héritage patrimonial municipal, nous vous prions de respecter le fait qu'il s'agit d'une propriété privée. La liste des bâtiments patrimoniaux qui figure sur notre site web n'est pas exhaustive.
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