Sécurité et aménagement au croissant Sainte-Catherine

Mise en contexte

Inquiets pour la sécurité du secteur et pour la circulation de transit près de la garderie, plusieurs résidents du croissant Sainte-Catherine ont demandé à la Ville l’aménagement d’un rond-point à l’extrémité de leur rue. 

À l’approche des travaux de reconstruction de cette rue, une consultation publique a été tenue dans le secteur. Lors de cette rencontre, la proposition d’aménager un rond-point a été présentée, puis un sondage a été mené auprès de l’ensemble des propriétaires concernés. Résultat : 75 % des citoyens du secteur ont choisi cette solution. Sur les 16 propriétés visées, seulement 4 se sont dit en désaccord avec la proposition.  

L’aménagement d’un rond-point au bout du croissant Sainte-Catherine ne peut se réaliser sans l’abattage du saule pleureur qui s’y dresse depuis plus de 50 ans. Or, il faut considérer que l’espérance de vie de cette variété d’arbre est d’environ 50 ans et qu’elle dépasse rarement 70 ans.  

En raison de ces éléments, mais surtout des enjeux réels de sécurité et de circulation soulevés par les citoyens du secteur, la décision a été prise de répondre favorablement à leur demande. La perte de cet arbre sera toutefois compensée par la plantation d’espèces indigènes nobles (érables, chênes, etc.), mieux adaptées aux conditions du site. 

La Ville accorde une grande importance à la préservation de ses arbres. C’est d’ailleurs pourquoi 14 boisés présentant un intérêt écologique ont été désignés comme aires de conservation. Chaque année, plus de 150 000 $ sont investis dans le reboisement, l’entretien et la protection des arbres du domaine public, sans compter les dons d’arbres offerts par divers organismes et ministères qui encouragent également la plantation au sein des communautés. 

En terminant, rappelons que l’objectif initial était de répondre aux besoins de sécurité et d’infrastructures, tout en minimisant les impacts sur l’environnement et en protégeant le caractère du secteur.